Je m'approchais de la terrasse
Avec des rêves en bandoulière
Ne faisant pas vraiment la fière
Mais sans vouloir perdre la face
Et pas non plus perdre la tête
Même si un vide est à combler
J'avais envie de faire la fête
Et puis pouvoir enfin rêver
Il se tient là droit comme un arbre
Un regard bleu vers l'infini
Je le sens lisse comme du marbre
Je cherche vite un alibi
J'ai tout perdu à cet instant
Je trace en vain une trajectoire
Quitter le lieu en m'enfuyant
Sur le bois blond d'une balançoire
Ultime adieu Prince Charmant
Pas de remord ni de dommage
En attendant d'autres printemps
Je cherche encore mon paysage
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