Petit flocon de neige, tombé d’un ciel trop bas
Se pose quand vient l’hiver, avec de la douceur,
Comme une boule de coton qui efface le combat
Du premier des frimas à l’envie de chaleur.
Il quitte les nuages, nourrices de pureté
Pour laisser une trace, empreinte de cristaux
La lumière des montagnes côtoie l’immensité
Et le givre, sur la piste, recouvre le manteau.
Le blanc immaculé, des sapins et chalets
Saupoudrent la rétine d’un voile bienfaisant.
Le cœur bat la chamade devant tant de beauté
Et se tourne vers le ciel, enfin reconnaissant.

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