Des paillettes de pluie bondissent sur mon bras
Des notes cristallines sur un clavier mouvant
Larmes tombées du ciel d'un cœur beaucoup trop las
Jouant un concerto à faire lever le vent
Je me gonfle d'orgueil, recouvre de méandres
Les nombreux curieux bien trop près de mon lit
Me croyant endormi, incapable d'esclandre
Je trépigne, je rugie et emporte la vie
Puis ma colère passée, je redeviens ce cours
D'une eau si douce à boire que l'on peut se pencher
Pour étancher sa soif insatiable d'amour
Pour retrouver l'espoir, sans peur de s'échouer
Je suis l'impermanence, je suis le temps qui passe
Je suis source de vie, torrent de liberté
Je te permets de suivre avec un brin d'audace
Le chemin que tu souhaites et dont tu as rêvé
Laisse toi dériver, laisse-moi diriger
Au bout de ce voyage tu trouveras la paix
Du tout petit enfant qui se sent apaisé
D'avoir trouvé un sens à ce qui l'entourait
Encore un très beau texte.
Merci Vero !