Adieu Monsieur réveil matin !
Parfois soudain, souvent chagrin.
Voici la force de l’oiseau
Pour exprimer le renouveau.
Je laisse flotter le temps qui glisse,
Tout doucement, avec délice,
Vers des contrées aux noms charmants,
Qui se découvrent sous le vent.
Comme l’avant-goût d’une fin de règne,
Sans la couronne ni le diadème,
Bel avenir me tend les bras
Je suis ses pas, bien plus sereine.
Et je me croise dans le miroir,
Lâchant l’esquisse d’un sourire,
Le mien, sans peur de décevoir
Et de pouvoir enfin en rire.
Dans le silence, je respire.
Inspiration, expiration.
Cœur bienveillant en pleine action,
A toujours soif d’évasion.
Comme l’avant-goût de liberté
Je redécouvre le verbe Aimer
Je me sens bien quand tu es là
J’oublie le monde, ses aléas.
Et dans un souffle qui renait,
Je laisse éclore cette joie.
Depuis le temps, elle m’attendait,
Pour me redonner foi en moi.

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