J'avançais lentement, avide de découverte ...
J'avançais lentement, avide de découvertes ...
A l'orée d'un grand bois, mes pas me dirigeaient
Vers un chêne magnifique, déployant de belles branches
Solides, feuillues, comme pour me protéger
J'approchais, ébahie d'avoir autant de chance
Quelles sont longues ces années pour atteindre l'équilibre
Une belle prestance, l'enracinement divin
Dans cette terre généreuse qui nourrie tant d'humains
Et procure, bien souvent, un havre si paisible
J'avançais lentement, avide de découvertes ...
Une prairie fleurie remplie de mille pétales
Où survole, aérien, un joli papillon
Petit lépidoptère d'une beauté sans égal
Voletant libre, parmi les plantations
Ce messager léger allant de fleurs en fleurs
Imprime dans mon cœur, un certain détachement
Une douceur de vivre où l'espoir demeure
De profiter pleinement, ici et maintenant
J'avançais lentement, avide de découvertes ....
J'aperçus au lointain, une maison de pierre
Isolée, rustique, semblant seule sur cette terre
La cheminée fumant, seul détail d'une vie
Loin du monde humain et de tous ses soucis
J’approchais confiante, alors de la masure
Et frappais calmement trois petits coups discrets
Une voix douce et grave me proposait d'entrer
Sur un ton accueillant qui apaise et rassure
Un ermite, face à moi, souriait
Respirant sagesse et tolérance
Et me poussait soudain à déposer
Le lourd fardeau de toutes mes doléances
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