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Conte et rencontre

Par verozen • Poésie • Mardi 11/10/2022 • 0 commentaires • Version imprimable

J'avançais lentement, avide de découverte ...

 

J'avançais lentement, avide de découvertes ...

 

 A l'orée d'un grand bois, mes pas me dirigeaient

 Vers un chêne magnifique, déployant de belles branches

 Solides, feuillues,  comme pour me protéger

 J'approchais, ébahie d'avoir autant de chance

 

 Quelles sont longues ces années pour atteindre l'équilibre

 Une belle prestance, l'enracinement divin

 Dans cette terre généreuse qui nourrie tant d'humains

 Et procure, bien souvent, un havre si paisible

 
J'avançais lentement, avide de découvertes ...

 Une prairie fleurie remplie de mille pétales

 Où survole,  aérien, un joli papillon

 Petit lépidoptère d'une beauté sans égal

 Voletant libre,  parmi les plantations


Ce messager léger allant de fleurs en fleurs

 Imprime dans mon cœur, un certain détachement

 Une douceur de vivre où l'espoir demeure

 De profiter pleinement, ici et maintenant

 
J'avançais lentement, avide de découvertes ....

 J'aperçus au lointain, une maison de pierre

 Isolée,  rustique, semblant seule sur cette terre

 La cheminée fumant, seul détail d'une vie

 Loin du monde humain et de tous ses soucis

 
J’approchais confiante, alors de la masure

 Et frappais calmement trois petits coups discrets

 Une voix douce et grave me proposait d'entrer

 Sur un ton accueillant qui apaise et rassure

 

 Un ermite, face à moi, souriait

 Respirant sagesse et tolérance

 Et me poussait soudain à déposer

 Le lourd fardeau de toutes mes doléances

Poésies d'ailleurs