Que d’années égrenées pour que s’ouvre la porte
Qui mène enfin au cœur d’un havre plus paisible
La clé du grand mystère t’entraine et te transporte
Vers un rêve d’idylle où rien n’est impossible
Quelle est donc cette quête au plus profond de toi
Un mélange d’attirance et répulsion primaire
Quand il te faut tirer sur l’écheveau de soie
Et que le temps passant, tout devient éphémère
Tu avances malgré tout quand des larmes de verre
Te transpercent en plein vol et parfois tu oublies
Les longues heures d’errance qui ont fait ton hier
Tu veux les effacer, sans être anéantie
Vois la main qui se tend, un gage de douceur
La musique du bonheur qui palpite et frémit
Goute au fruit défendu, à l’élixir bonheur
Effleure juste une corde et joue ta symphonie
Tu es seule maître à bord, à larguer les amarres
Pour continuer la route et découvrir la vie
Avec son lot de peines, de doute et de hasard
Au risque d’affronter les méandres de l’esprit
Enfin libre à présent pour dire OUI simplement
L’éclosion d’une fleur s’admire au fil des jours
Devient donc papillon se posant calmement
Sur le velours pétale du plus beau des parcours.
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