Ouvrons bien grand les yeux et observons le jour qui se lève ...
A trop brasser les heures
Les minutes, les secondes
A ressasser tous ses malheurs
Tous ces cauchemars qui abondent
Mes yeux ne se referment pas
Ils fixent le plafond blanc
A rechercher la vie d’avant
Celle qui nous tend les bras
Je repousse les draps
Et me lève sans bruit
Sans lumière, je fais quelques pas
Et ouvre la fenêtre en observant la nuit
Je reste ainsi tapie
A écouter les bruits
D’une vie bouillonnante
A la sève débordante
J’oublie la nuit bien vite
Entend l’oiseau qui chante
Pas cette mélodie triste
Qui très souvent me hante
Mais une ode nouvelle
Qui au petit matin
Me rend encore plus belle
Pour te tendre la main.
→ plus de commentaires