Un petit pas vers l'avant ... pourquoi pas ?
Je m’engage à faire fonctionner mes zygomatiques plus que de coutume.
Sourire à la personne qui m’empêche de descendre de la rame de métro ; sourire à ma supérieure hiérarchique qui me refuse une augmentation
Sourire et aller jusqu’à en rire …
Je m’engage à écouter.
Non pas aux portes comme parfois dans l’enfance, mais au cœur même de l’humain qui en a tant besoin.
Je m’engage à compter.
Compter les secondes, les minutes et les heures pour profiter vraiment du temps présent.
Je m’engage à entrer dans tes rêves et embellir tes nuits pour oublier à tout jamais ce qu’est l’ennui.
Eh bien, me voilà engagée !
Mais maintenant que j’y pense, c’est quoi l’engagement au fond?
S’oublier pour les autres ?
Partir loin et se perdre en route ?
Avancer sans savoir reculer ?
Faire confiance mais craindre le mensonge ?
Partager sans savoir recevoir ?
Apprécier sans y mettre son cœur ?
Donner sans espoir de retour ?
Ecouter et comprendre l’essence même des mots ?
Se donner corps et âme sans craindre le moindre manque ?
Partager des mots doux, se sentir bien plus fort ?
Oui, c’est sûrement ça.
A moins que ce ne soit …
Se tenir devant toi, tout sourire, fièrement
A trop vouloir en faire, et être dans le rang
Je ne suis pas certaine, présente à 100%
De pouvoir éviter l’échec retentissant
Tout est question d’amour, de grande motivation
Pour faire naître des larmes, un soupçon d’émotion
Dans ce mélange des genres créant une combustion
Qui ne peut s’étouffer dans des draps de coton
Ou pas …
Les japonais qui sont bien plus concis mais qui ne manquent pas d’humour pour autant, auraient dit cela autrement :
Doux pétales blancs
Plein de cerisiers en fleur
Un sol enneigé
Je regarde la lampe qui m’éclaire.
Elle en pense quoi la lampe de tout ça ?
Connait-elle les vers d’Arthur RIMBAUD :
« Le monde a soif d’amour, tu viendras l’apaiser »
J’ai envie de lui dire :
Comment dire cet élan que je ne peux cacher
Tu as touché mon cœur, il est bien plus léger
Une bulle qui s’envole dans un ciel étoilé
L’amour, bel élixir, me permet d’exister
Dans ta main, je le sens, un futur partagé
Un avenir radieux, un chemin tout tracé
Un signe de la vie pour rayer du passé
Des blessures, des fissures qu’on peine à oublier
Tu vois, comme d’habitude, je n’ai rien à te dire.
Mais ce petit rien, c’est à toi que je le dis.
Un chemin qui serpente entre deux champs de blé, de belles fleurs sauvages survivent çà et là, la chaleur du mois d’Aout se prolonge, la moisson n’est plus très loin.
Je pense à toi
Le sentier devient plus étroit et plus caillouteux aussi, l’amorce d’une descente pour atteindre la rivière où coule une eau limpide avec peu de courant.
Je pense à toi
Un petit pont de pierre enjambe le ruisseau et permet d’arriver dans une forêt dense.
La chute de température est brutale, l’absence de luminosité aussi.
Les essences d’arbres sont nombreuses et variées, les sons sont étouffés.
Je pense à toi
L’allée forestière principale s’ouvre sur un carrefour de chemins secondaires.
Au bout de l’un d’entre eux, il est là !
Je pense à toi
Il est bien âgé mais garde les empreintes d’un amour éternel sur son écorce centenaire ; deux initiales gravées comme un sceau aux pouvoirs magiques …
Je pense à toi.
"Les choses n'arrivent jamais par accident.
Elles se produisent parce que vous avez une vision, vous avez un engagement,
vous avez un rêve ."
Oscar De La Puenta