La recherche du calme me pousse vers la forêt
L'appel de la forêt ...
Sans savoir pourquoi ni chercher à comprendre
Dans des sous-bois immenses je me sens protégée
Cherchant un lieu douillet où je pourrais m’étendre
La vue des grands arbres me procure une joie
Un bonheur tout simple, une grande sérénité
Où je retrouve enfin mon véritable moi
Laissant place finalement à la simplicité
Une marche lente et en pleine conscience
Sur les feuilles mortes et les traces d’animaux
Nous incite alors à une grande patience
Pour saisir peut-être le langage des oiseaux
Ce parcours boisé souvent initiatique
A découvrir parfois tout près de chez soi
N’a pourtant, c’est vrai vraiment rien de mystique
Mais bien l’expression de ses sens aux abois
Le silence pesant brisé par ses seuls pas
Enveloppe soudain le marcheur solitaire
D’un beau voile de mystère et de son aura
Ressentant enfin l’impression de bonheur
Le nécessaire respect du monde végétal
Condition minimale pour toute vie sur terre
Deviendra peut-être quelque chose de normal
Quand les hommes enfin seront plus solidaires
Un jour viendra sûrement où mon rêve se fera
Dormir au fond d’un bois et ressentir mon être
Me coucher sur une souche tous mes sens en alerte
Et retrouver la louve qui se cachait en moi
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