Dans les yeux de Sharbat, il y a la peur du monde
Le bruit du Dieu Tonnerre et la pluie qui inonde
Le doute des jours meilleurs, de la guerre qui s’efface
L’espoir d’un sans frontière où l’on reprend sa place
Dans les yeux de Sharbat, je lis toute la méfiance
D’un gris clair délavé, aux lèvres suturées
Où tout ce temps perdu n’est plus à la patience
Mais dans l’espoir trop fin d’une vie apaisée
Pour les yeux de Sharbat, il faut vouloir se battre
Réclamer haut et fort le droit à l’existence
Non pas en soumettant et en voulant combattre
Mais bien en partageant un semblant d’espérance
Moi, les yeux de Sharbat me dictent la jeunesse
D’une enfant opprimée à qui l’on a volé
La partie de sa vie pleine de belles promesses
Mais qui dans ce pays n’a jamais trop compté
Les beaux yeux de Sharbat nous font tous réfléchir
Aux droits et aux devoirs de la vie si précieuse
De tant d’êtres humains qui cherchent à grandir
Dans un monde accueillant, vers une issue heureuse.
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