L'espoir, toujours ...
Tout au bout du long couloir quelques notes de douceur
Une porte nommée espoir comme celui des yeux d’enfants
Pour gommer la touche de noir qui entache le bonheur
Quand parfois la vie attrape un petit entre ses dents
Pas de blanc couleur docteur ni de rouge couleur sang
De la facétie au mur, de la joie sur le plafond
Des jouets jonchant le sol pour laisser du temps au temps
Et sourire de toutes ses dents comme certains dehors le font
Pas de place pour Pierrot triste, que des clowns bienveillants
Qui balancent des étincelles dans le creux de chaque main
Pour créer de belles histoires comme dans les contes d’antan
Quand toujours c’est le gentil qui s’en sort tout à la fin
Comme des bulles de savon, les douleurs s’éloignent enfin
Quand éclatent mille billes, c’est le rire qui fait surface
Pour chasser d’une baguette tous ces protocoles de soin
Et tirer bien fort la langue, se moquant avec audace
Tous les parents bien présents, qui apportent leur chaleur
Les paroles apaisées permettent aux rêves d’entrer
Par cette porte colorée, celle qui mène droit au cœur
On sent battre pendant des heures cette envie de résister
Le regard plein d’insouciance, le mot peur s’efface déjà
Comme les bons élèves qu’ils sont, ils retiennent la leçon
C’est la vie qui a sa place, écrasant tous les tracas
Pour que file enfin le temps au beau rythme des saisons
Pas de pleurs, mais des sourires, face au chagrin prévisible
Nombreux rêves embués dans la nuit qui prend le pas
Mais au bout de ce chemin, cette période si pénible
A chercher la plénitude, c’est la vie qui gagnera.
→ plus de commentaires